samedi 5 mars 2016

Soutenir les jeunes dans l’agriculture pour la sécurité alimentaire mondiale

l'engagement des jeunes femmes dans l'agriculture. (Photo crédit: NGOUAMBE Nestor)

L’Agriculture reste le seul secteur capable de booster la croissance économique en Afrique. Ce secteur contribue pour au moins  20% au PIB de la plus part de pays du continent et absorbe environ 60% de la main d’œuvre active. Au Cameroun, depuis 2006 plusieurs initiatives sont mises en place pour encourager les jeunes à s’investir davantage dans le secteur. Cependant, les mesures accompagnement ne leur permettent pas toujours de s’investir le secteur. on observe un manque d’accès à la terre, une insuffisance des infrastructures de base et une insuffisance des services d’appuis conseil.
Dans le cadre des activités d’YPARD au Cameroun en collaboration avec les autres organisations de jeunes, une stratégie de suivi et d’orientation des jeunes agriculteurs a été mise en place. Ceci permet ainsi de partager les cas de réussites avec les  autres jeunes afin de mieux les inspirer.

Depuis deux ans, une vingtaine de jeunes sont suivi dans la mise en place au quotidien de leurs activités. Les jeunes ont une volonté manifeste de s’impliquer davantage dans le secteur, mais décrient toujours les moyens limités pour l’extension de leur projet. Aussi ils n’ont pas vraiment accès aux semences de qualité pour optimiser leurs facteurs.

 A l’occasion de la troisième conférence du Groupe Consultatif pour la Recherche Agricole et le Développement (GCARD3), une session spéciale est une fois de plus organiser pour permettre aux jeunes porteurs de projet d’exposer leurs idées et créativités.  C’est une occasion pour mieux défendre les intérêts des jeunes et faire un plaidoyer pour leur implication effective dans les décisions mondiale de recherche et de développement de l’agriculture. Mon expérience dans le domaine et mes actions de plaidoyer déjà menées dans au niveau national que  continental, sont des facteurs favorable à ma participation à cette rencontre importante. Parce que les jeunes ont besoins d’orientations et d’encadrement, ils ont besoins d’être inspiré pour développer leur potentiel.


C’est pourquoi un appel est lancé aux dirigeants africains notamment de la sous région d’Afrique centrale, de respecter les clauses des accords de Maputo (PDDAA) et surtout de la déclaration de Malabo sur l’accélération de la croissance agricole. Les jeunes sont le diésel qui fera fonctionner les machines de production agricole pour la croissance économique en Afrique. Une seule chose reste à faire c’est de leur faire confiance et de leur accordé un peu d’attention sur les idées novatrices surtout à cette nouvelle ère de l’agriculture numérique inclusive en Afrique.


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